Damages, ça aurait pu être drôle
Drôle de film que ce "Mariage à l'Anglaise" qui a du mal à trouver son identité, perdu entre comédie romantique et comédie estampillée Farrelly.
La comédie romantique étant un genre difficilement original, le réalisateur et scénariste tente tout de même l'exploit de Marc Webb en son temps, construire différemment sa romance. Et il y arrive...sur le premier quart d'heure. Le film va alors raconter comment le couple formé de Rose Byrne et de Rafe Spall va se rendre compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble et qu'ils sont plus faits pour la copine sexy et le client charmeur. Le problème est que même s'il est intéréssant de raconter la rupture d'un couple, il serait intéréssant de developper les thèmes sous-jacents du propos. Sauf qu'ici, ça passe clairement au dernier plan au profit d'une romance entre la femme mariée et le client charmeur qui s'attirent sans s'en rendre compte et du mari et de la copine qui s'aiment sans le savoir.
A côté de ça, on a un film également particulièrement deplacé avec des blagues parfois douteuses et un peu lourdes que seuls les Farrelly savent faire. Je ne cache cependant pas mon plaisir face à ce genre de blagues qui trouvera difficilement son public cela dit. De plus, le système de vannes qui deviennent drôles car laissant tout le monde pantois est tellement usé jusqu'à la corde, qu'il finit par ne plus fonctionner.
On retiendra surtout stephen merchant, totalement hilarant à chacune de ses apparitions.
En somme, un petit film regardable mais loin d'être aussi brillant qu'une comédie à la sauce Farrelly.