Un navet qui se laisse goûter

C'est l'histoire d'une chercheuse scientifique et d'un cuisinier qui se font largués par leur conjoint respectif. Elle (Marie Francine jouée par V. Lemercier) cherche dans la génétique pendant que les gènes de son mari sans gêne trouvent ailleurs. Lui (Miguel joué par P. Timsit) est cuisinier dans un restaurant qu'il tient avec sa femme qui trouve finalement plus appétissant ailleurs. Ces deux-là sont en décalage avec la société parisienne aux mœurs très libérées. La vie les fera se rencontrer pour le meilleur et pour le pire.

Au final, un navet avec un rythme à plat sans sauce et des blagues fumeuses comme une cigarette électronique (que Marie Francine vend en désespoir de cause). J'espérais mieux de ces acteurs Lemercier-Timsit. Néanmoins, l'histoire en elle-même montre quelque intérêt à l'image de ses deux héros attachants bien qu'ils soient des losers dans le microcosme parisien. En effet, les deux héros restent vrais, restent eux-mêmes et ne cherchent pas à s’adapter à tout et n’importe quoi au risque de passer pour ringards. L'histoire montre qu’on peut rester soi-même en s’acceptant en vérité avec ses défauts et ses échecs et qu’on peut trouver l’âme sœur et le bonheur en restant soi-même et en s’affirmant.

Bon film !