Marinaleda
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Marinaleda

Moyen-métrage de Louis Séguin (2023)

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Si on s'en tient au fait que le vampire est une symbolique liée au sexe, au désir et tout, alors c'est vraiment ce dont le film parle.


Bon, il y a des échanges un peu philosophiques au début, plutôt bien mené, grâce à ce duo de vampires si particuliers. Mais déjà on sent les deux copains libres dans leurs têtes, et dans leurs échanges avec les trois 'sportifs', il y a comme un peu de flirt on dirait. Pas avec le vendeur fumeur par contre, je suppose que le fait qu'il fume les a repoussé. Mais une fois Lise en jeu, le flirt se fait plus ressentir, la tension sexuelle est à son comble, notamment avec cette séquence où elle entre dans la salle de bain comme si de rien n'était, on se croirait presque dans un film porno car on s'attend à ce qu'elle leur saute dessus à un moment. Mais l'auteur fait patienter et mène tout cela vers une soirée canapé assez érotique sans vraiment l'être. C'est amusant, plaisant. Les dialogues font mouche. La réappropriation du mythe fonctionne parce que l'auteur n'en fait pas des caisses pour se justifier.


La mise en scène est très sobre mais fonctionne assez bien avec le ton général, avec les personnages aussi. Les acteurs sont très bons (en plus la demoiselle est mignonne). Les décors sont corrects. Le montage est bien rythmé, la durée est adéquate.


Bref, chouette moyen métrage. J'espère voir d'autres oeuvres de cet auteur un jour.

Fatpooper
8
Écrit par

Créée

le 1 mars 2024

Critique lue 57 fois

Fatpooper

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