La relation amour/haine que l’Amérique entretient avec son système judiciaire constitue une matière perpétuellement fascinante pour le public français. Les films de procès qui en résultent finissent souvent par se ressembler, mais s’appuyer sur une figure historique pour pimenter la recette, comme le fait Marshall : la vérité sur l’affaire Spell rajoute un véritable intérêt au genre. Le film de Reginald Hudlin, réalisateur de télé plus connu pour avoir signé Boomerang, l’un des nombreux projets-caprices d’Eddie Murphy dans les années 90, choisit en effet de se pencher sur les jeunes années de prétoire de Thurgood Marshall, premier afro-américain à avoir siégé à la Cour Suprême. Une période moins inconnue pour un personnage encore moins célèbre chez nous, mais qui fournit un background intéressant à ce qui s’avère être un suspense judiciaire débordant de classicisme.
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