Pur film d'exploitation de la fin des années 70, Martin offre une relecture rafraichissante du mythe du vampire, mais ne parvient pas à se dépêtrer de son rythme beaucoup trop mollasson. Ce qui le place un cran en dessous de Morse, pour le lequel on se passionne plus facilement. On remarque aussi d'étranges similitudes avec la série Dexter, dont il partage non seulement le titre qui se rapporte au personnage principal, mais également la solitude face à son mal, et l'utilisation de seringue pour neutraliser ses victimes... On relève Michael Gornick à la photo, Romero devant et derrière la caméra (tout comme Savini aux maquillages et acteur) et malheureusement un résultat mitigé parfois très éloigné des plus belles réussites du maître.