Le Poignard et la Blessure
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le 28 juil. 2017
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Le plus embêtant dans les films d'atmosphère comme l'est celui de Stephen Frears, c'est de ne pas entrer dans l'ambiance, de ne pas éprouver non plus les sensations des personnages. De sorte que le récit insolite de Stephen Frears devient vite ennuyeux et inefficace. Je suis resté insensible à son caractère maléfique et macabre, au sombre hiératisme porté par la mise en scène autant qu'aux rêves morbides de Mary Reilly.
Cette modeste domestique au service du docteur Jekyll permet d'aborder le thème du dédoublement imaginé par Stevenson sous un angle original. Pourtant, la relation de Mary Reilly, jadis enfant maltraitée, avec Jekyll, et plus particulièrement son attirance morbide pour l'énigmatique Mr Hyde, est indifférente. Mary et Jekyll, deux êtres purs égarés dans un monde de violence et de vice, sont liés, semble-t-il, par une commune fascination pour le Mal. Jekyll a crée Hyde tandis que Mary trouve dans ce double sanguinaire une façon d'exorcisme de ses maux. Le propos reste assez obscur et parait relever d'une approche plus fantastique et psychologique que philosophique.
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