L'excommunié
Remake plus ou moins officieux par José Giovanni du film "Un nommé La Rocca" réalisé par Jean Becker, sorti onze ans plus tôt et dont Giovanni était le scénariste, déjà avec Belmondo au générique...
Par
le 21 mai 2018
8 j'aime
Le film a mal vieilli. Plus que jamais, l'image que José Giovanni donne du milieu, et de la pègre marseillaise en particulier, semble à l'évidence artificielle et fausse. Ses personnages, celui de Belmondo en tête, roulent des mécaniques dans la plus pure tradition des histoires de truands de cinéma. Ce sont des archétypes tellement mal dirigés qu'ils nuisent à l'intérêt général de l'intrigue. Surtout, les dialogues sont maladroits et visiblement dénués de vérité et de conviction.
Certes, quelques moments spectaculaires, notamment dans la seconde partie du film, qui relate l'existence de Borgo (Belmondo) et Saratov (Michel Constantin) au pénitencier, peuvent détourner l'attention des facilités de la mise en scène; mais cette histoire, où s'exprime un thème cher à Giovanni, à travers l'amitié virile entre le truand Roberto Borgo et son complice Saratov, est décidément bien peu réaliste. L'interprétation s'en ressent souvent, laborieuse, voire franchement médiocre pour les seconds rôles; Claudia Cardinale ne trouve ici qu'un rôle de complaisance.
La reconstitution trop soignée, trop lisse, du Marseille des années 30 et 40 achève de nous convaincre du caractère factice du film.
Créée
le 17 oct. 2024
Critique lue 13 fois
D'autres avis sur La Scoumoune
Remake plus ou moins officieux par José Giovanni du film "Un nommé La Rocca" réalisé par Jean Becker, sorti onze ans plus tôt et dont Giovanni était le scénariste, déjà avec Belmondo au générique...
Par
le 21 mai 2018
8 j'aime
Je ne regarde jamais un film interprété par Belmondo en toute objectivité car il a bercé ma jeunesse et a contribué en grande partie à mon amour du cinéma. On retrouve sa gouaille et son animalité...
Par
le 12 janv. 2019
6 j'aime
1
La Scoumoune peine à débuter mais on se laisse séduire par une très jolie musique, par Bébel qui a belle allure et bien sur par la ravissante Claudia Cardinale (une femme, une vraie) particulièrement...
Par
le 30 mars 2017
4 j'aime
1
Du même critique
Associée aux rigueurs des moeurs monastiques, l'intrigue de ce qu'on peut appeler polar médiéval et religieux n'en est que plus étrange et saisissante. Le réalisme avec lequel Jean-Jacques Annaud...
le 22 oct. 2024
2 j'aime
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Nana se confond avec Martine Carol dans ce film bien éloigné des préoccupations historico-sociales, "naturalistes", de Zola. On ne trouvera dans le film de Christian-Jaque aucun réalisme, social ou...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
1