Masques de cire par Ninesisters
Difficile de reconnaître ici le travail du futur réalisateur de Casablanca tant le rythme de ce Masques de Cire semble haché, pas toujours agréable à suivre. L'histoire en elle-même possède un bon potentiel horrifique, mais ne devient jamais vraiment horrifiante ni même impressionnante, à la différence du remake de 1953 avec Vincent Price, supérieur sur absolument tous les points. Ici, le scénario a tendance à trop se disperser, la scène finale laisse pantois tant elle semble à côté de la plaque, et il manque une ambiance vraiment pesante, indispensable au genre, ou en tout cas bien plus que d'imposer comme vilain un personnage au nom à sonorité russe, un peu comme dans La Chasse du Comte Zaroff. D'ailleurs, en parlant de cet autre film d'horreur (mais beaucoup plus réussi), nous retrouvons Fay Wray dans son rôle habituel de victime aux cordes vocales sur-développées.
Voilà, tout est dit. La version de 1953 est un classique à découvrir sans faute, cette version de 1933 une curiosité pour les fans de l'autre.