Après avoir revu La loi du désir, j'ai donc revu Matador. Cette fois-ci pas d'erreur, je ne l'avais pas revu depuis très longtemps (à sa sortie peut-être, donc quasi 40 ans, il y a prescription). Je pensais même qu'il y avait des taureaux, des habits de lumière moule-zizi etc. Ben quasiment pas. Le point commun avec La loi du désir, tourné un an plus tard, mis à part quelques acteurs fétiches, c'est une histoire policière sans aucun intérêt. Assumpta Serna est vénéneuse à souhait et Eva Cobo est aussi insipide qu'une endive en mal de lumière. Cette même Eva Cobo obtiendra 20 ans plus tard la consécration en remportant le prix Yoga de la pire actrice. Il faut être patient dans ce métier. Le bel Antonio (notez la référence cinéphilique) a des ennuis et des hallucinations. Formellement ce n'est pas encore le Almodovar mature mais le métrage se laisse regarder sans déplaisir. Olé !