Contrairement à l'affiche qui nous montre immédiatement les hommes champignons, il faut attendre un sacré bout de temps avant de voir le bout d'un homme champignon apparaitre. Le film commence doucement, mais le ton est agréable. Pendant ce voyage de plaisance, il y a d'ailleurs une certaine critique de la société entre tout ce beau monde embarqué sur ce petit bateau. Seulement une fois le temps venu à l'orage et l'embarcation échouée sur une ile, tout devient mollasson. Le film n'avance plus, il fait un beau sur place, tout ça traine encore et encore, jusqu'au final. Dans sa construction le film fait penser à celui de Mario Bava La planète des vampires. La façon de faire est la même, on retarde le plus possible la découverte du mal qui rode autour des personnages.