J'aime la science fiction , les romans d'anticipation, le kung-fu. Je m'intéresse à l'organisation des sociétés humaines, la mystique, les questions philosophiques.
Et là, en 1999, sort le film que j'attendais. LA claque absolue. L'œuvre qui tue. Celle qui rassemble tout ce que j'apprécie. Je me suis immédiatement reconnu dans le propos des frères (devenues sœurs) Wachowski. Là où d'autres me disaient ne pas saisir le sens du message, tout n'était que clarté pour moi. Ce film me parlait (oui, je sais, ça fait limite mystique). Je suis d'ailleurs allé le voir 3 fois durant le mois de sa sortie, bluffé à chaque nouveau visionnage.
Il y a des jours où l'on se dit que le cinéma est une belle invention. Un film d'action qui regroupe des scènes époustouflantes (on n'avait encore jamais vu ça au cinéma), des acteurs qui pratiquent vraiment le kung-fu (6 mois de stage intensif chacun) et "même que ça se voit", des questionnements sur la place de l'homme sur Terre (en particulier lors de l'inoubliable séance d'interrogatoire de Morpheus par l'agent Smith), tout était réuni pour que, de mon point de vue, ce soit grandiose.
Et ça le fût. Pas besoin d'être oracle pour l'augurer. Que ce soit dans les scènes d'action (l'assaut de l'immeuble par Neo et Trinity est juste fabuleux) ou dans la réflexion sur le sens de la vie véhiculée par Morpheus (la pilule rouge ou bien la bleue), tout est parfaitement cohérent.
Les frères (sœurs) Wachowski ont marqué de leur empreinte indélébile le 7ème art avec ce film énorme. Que d'œuvres ultérieures ont été inspirées par cette façon de filmer et inséré des effets spéciaux similaires ! La preuve s'il en était besoin de la trace inaltérable laissée par ce film.
Un de mes films cultes "avec des répliques qui tuent dedans" (on est pas le plus fort quand on le croit mais quand on le sait). Un film à regarder (admirer) avec un autre regard car "il y a une différence entre parcourir le chemin et arpenter celui-ci".
Une critique en toute objectivité avec le recul qui va bien (chérie, voudrais-tu me passer un mouchoir s'il te plaît, je bave encore sur cette œuvre visionnaire...).