"Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." "Néo, tu es l'élu." Cette phrase résume près de la moitié des dialogues du film.
Entre deux platitudes, les personnages aiment à répéter que "Néo est l'élu". Le reste est en partie composé des jérémiades de Néo qui se demande comment il peut être l'élu. Mais après avoir relu son contrat et le nombre de zéros à la clef, Keanu Reeves embrasse son destin malgré les faiblesses du scénario et revêt son costume de cuir émo-lol.
Fort de cette morale déterministe où la valeur d'une personne ne se définie pas par ses actions, Matrix se poursuit par des séquences de jeux vidéo-bis. Et à la fin, Keanu Reeves se trompe de film et s'envole comme Superman.
Matrix est un pot-pourri de philosophie de comptoir ("Le monde n'est peut être qu'une illusion... Roger, tu m'en sers un autre.") et d'effets spéciaux grotesques et maladroits. Le film d'une génération! ...Et il paraît que c'est le meilleur de la trilogie.