Cinématique, couloir, combat, couloir, combat, cinématique, (...), couloir, combat, cinématique, FIN. (Ouf!)
On est plus spectateur que joueur. Entre deux interminables scènes cinématiques, il faudra tout de même se rappeler qu'à de rares moments on n'est pas seulement passif. L'interactivité consistera alors à enchaîner les combats le long d'un couloir, parfois à traverser d'autres couloirs, et à appuyer sur un bouton pour faire avancer des dialogues insipides au service d'une histoire dont la complexité n'est que le cache misère du mièvre et de la nullité.
Bonus: Depuis le huitième épisode, les Final Fantasy bénéficient d'un jeu dans le jeu. On délaisse ici les jeux de cartes des deux épisodes précédents au profit d'une sorte de volley ball aquatique. Youpi, ça rallonge artificiellement la durée de vie.
Final Fantasy X n'a pour lui que de ne pas être le pire des Final Fantasy grâce à une suite directe et un treizième épisode qui repoussent encore plus loin les frontières de la nullité.