J'écris cette critique avec une larme aux yeux.
C'est avec 11 ans de retard que j'ai enfin mis la main sur ce jeu. Ayant commencé mon aventure Final Fantasy avec Dissidia puis Crisis Core, je me disais qu'il était temps de faire un jeu de la "série principale". J'ai commencé avec le XII, j'accrochais pas. J'ai essayé le VII, j'accrochais encore moins. Je me suis dit que Final Fantasy c'était pas si bien que ça en fait.
Puis j'ai essayé le X.
Au début j'étais pas vraiment motivé, les couloirs me bloquaient complètement (forcément, quand on a commencé avec FFXII ça déroute de pas avoir la caméra qui suit son personnage). Je me forçais à avancer dans le jeu, en me disant que ça allait bien finir par devenir épic, j'en avais quand même lu beaucoup de bien avant.
Et ça a commencé. Même si on se tape les personnages clichés de jrpg, chacun d'entre eux a sa propre personnalité, sa propre histoire et son propre charme. Kimhari, Lulu et Rikku sont peut-être un peu moins intéressant que les autres. J'ai une affection particulière pour les personnages de Tidus, Auron et Jecht.
Mais les personnages ne font pas tout. On a droit à un scénario totalement tiré par les cheveux qui a le mérite d'être original et cohérent. Des musiques émouvantes, motivantes ou apaisantes nous accompagne lors de notre voyage, l'OST est simplement énorme. Une durée de vie énorme, je compte 45H de jeu pour le scénario et environ la même durée pour toutes les quêtes annexes, en comptant les quelques chimères purgatrices particulièrement coriaces, la chasse aux armes légendaires, les mini jeux et le blitzball. Autant dire qu'on a de quoi se divertir pendant un petit moment.
Mais j'en oublierai presque de parler du plus important : l'émotion. Le jeu joue avec nos sentiments tout au long du scénario, une relation amoureuse impossible, un fils à la recherche de son père et une fin brillante qui fait ressortir toute l'émotion contenue en nous. Je n'ai pas retenu mes larmes devant une telle beauté.
Cette note n'est pas objective. Ce jeu à ses défauts. Mais ces défauts sont noyés dans un océan de perfection.