Ce jeu est une merde infâme sans saveur ni originalité pour adolescents boutonneux...
… Voilà ce que je dirais si ce jeu n’était qu’une merde infâme sans saveur ni originalité pour adolescents boutonneux. Mais c’est loin d’être le cas. Très loin même.
Une aventure épique dans un monde médiéval classique du JRPG en période de guerre. Mouai, on s’attend à un jeu banal peu original. Mais y a un truc qui fait qu’on décroche pas. Cette ambiance présente dans toutes les villes, ces musiques entrainantes et cet ennemi, Luca Blight, cet authentique fils de pute –n’ayons pas peur des mots !- qui, à chacune de ses apparitions, réveille en soi une rage intense. Je n’ai jamais eu autant envie de tuer un ennemi que dans ce jeu.
L'histoire avance, on rencontre de nouveaux personnages et de futurs alliés mais le jeu prend tout son sens quand on vous offre un château et une armée. Rien que ça. Je sais pas si quelqu’un qui n’y a jamais joué imagine ce que c’est, gérer son armée, recruter de nouveaux alliés parmi 108 personnages que l’on rencontre tout au long du jeu et voir son château évolué au fil des batailles. Je me suis senti puissant. SOUMETTEZ-VOUS DEVANT LA PUISSANCE DE L’ARMEE OLALA !
Je n’ai pas joué à Suikoden II, je l’ai vécu. Dit comme ça cela parait sans doute très con, mais ce jeu à un truc en plus, une ambiance, un univers dans lequel on est directement plongé. J’ai réellement eu l’impression, tout au long des 43 heures de jeu, d’être Goldy, chef de l’armée Olala, combattant le royaume de Highland aux côtés de Nanami, de Shu ou encore Viktor.