Paluteeena, Lady Paluteeena, can you hear me ?
"Pit!
Hades!
Piiiit!
Hadeeees!
Piiiiiiiiit!
Hadeeeeees!"
Tout ceux ayant terminé le fabuleux Kid Icarus : Uprising afficheront un petit rictus à la lecture de cette citation, se remémorant cet inégalable combat final.
Beaucoup de gens jouant à Kid Icarus s'arrêtent sur la maniabilité assez déroutante, sans prendre la peine d'essayer, de se forcer et d'avancer dans cet univers fantastique. Certains diront qu'après avoir terminé le jeu ils n'ont toujours pas le jeu en main. Ceux là je leur dirais qu'il manque simplement de skill, ça arrive. Mais c'est malheureux. Si vraiment vous avez trop de mal, vous pouvez toujours choisir votre niveau d'intensité, ou autrement dit la difficulté du chapitre.
Le scénario se divise en 25 chapitres, divisé en deux parties : une aérienne et une au sol. Chaque chapitre se termine par un combat contre un boss. Pour multiplier les expériences de jeu vous avez le choix entre 9 types d'armes ayant chacune un gameplay différent : les bâtons, arcs et satellites pour ceux qui aiment combattre de loin, les mains, bras et massues pour ceux préférant le corps à corps et les griffes, les lames et les canons pour ceux voulant plus de versatilité.
Au delà du gameplay, le jeu cache un véritable scénario génial et des dialogues des plus drôles et intelligents. Il m'est arrivé plusieurs fois de rire sur les réflexions ridicules de Pit.
Les personnages de ce jeu sont tous, mais alors absolument tous, plus charismatiques les uns que les autres. Que ce soit les personnages principaux comme Pit ou Palutena ou des ennemis qui n'apparaissent que dans un chapitre ou deux comme Thanatos ou Magnus. Notons aussi que le méchant du jeu, Hadès, est sans doute la meilleure invention depuis les pixels.
Le jeu propose une excellente rejouabilité avec la chasse au trophée, le mode multijoueur et la collection des armes et des dons. Le jeu propose également un excellent multijoueur en ligne.
Pit nous aura fait attendre, il s'en excuse d'ailleurs dès le premier chapitre. Mais par la sainte Palutena, que cette attente valait le coup.