Super alcoolo, le sauveur du monde.

Un chargement d'or est dérobé par une bande à la solde d'un gros vilain, ce qui entraine une crise mondiale. Pour résoudre ce problème on appelle Matt Helm. Le personnage est une sorte de James Bond, c'est un agent secret qui attire toutes les femmes comme un aimant. Dean Martin était âgé alors de 51 ans et les femmes qu'il attire on entre 25 et 30 ans. Difficile de croire qu'elles soient séduites par cet homme à l'allure d'un vieux playboy qui croit encore charmer la gent féminine. Son visage transpire l'alcool, et ses yeux lors de certaines scènes affichent l'état d'ébriété dans lequel était l'acteur lors du tournage. Martin devait prendre de sacrés bains de soleil, ou il est parti en vacances pendant le tournage, car son visage est bronzé, comme s'il avait utilisé de l'autobronzant pendant certaines scènes, puis il redevient à sa couleur normale à d'autres instants pour repasser à ce teint mat. Le ton du film ressemble à une parodie, mais il n'est pas parodique, mais penche plus vers un humour qui ne fonctionne pas. Deux choses sont cependant amusantes, mais pas sûr qu'elles soient volontaires. L'une d'entre elles est l'explosion d'une demoiselle lors de l'ouverture d'une bouteille de whisky. C'est surprenant, et surtout cette explosion est totalement disproportionnée, la ravissante jeune femme est littéralement pulvérisée. L'autre est quand Helm sort son gadget censé neutraliser ses adversaires, c'est un appareil photo qui fait fumigène. Lui seul peut résister à cette fumée, il faut pour cela qu'il s'équipe d'un masque de ski. Le temps qu'il le mette, puis que son fumigène crache sa fumée, (ce qui est loin d’être instantané) ses agresseurs ont largement le temps de l'attaquer et de le neutraliser. Martin plonge aussi sur ce qui est censé être de la pelouse, c'est de l’herbe synthétique, mais en plus c'est mou, le sol bouge comme un matelas à eau. L'or ce sont des barres recouvertes d'une peinture dorée, d'un effet cheap au possible, on dirait un chargement Ferrero rocher. Matt Helm se bat en faisant du kung-fu, autant dire que ce n'est clairement pas Dean Martin qui réalise les mouvements de son personnage, on dirait Bruce Lee. Et après vérification Bruce Lee a bien travaillé sur le film comme consultant, il ne serait donc pas étonnant qu'il est remplacé Martin. L’histoire de ce film n'a aucun intérêt, ça se regarde mais au second degré, ou au quarantième degré comme le whisky de Martin.