Après Schwarzy (Un Flic à la maternelle) et Vin Diesel (Baby-Sittor), c'est au tour de The Rock de laisser ses gros muscles aux vestiaires afin de s'occuper des mioches, ici sa fille cachée en l'occurrence. Scénario classique de la gamine qui apitoie le grand, on ne s'amusera hélas jamais de l'humour au ras des pâquerettes du réalisateur Andy Fickman (dont le pourtant délirant Reefer Madness avait bien secoué). Fort de grimaces et de cascades inutiles, l'ex-catcheur jacasse sans cesse, se ridiculise volontairement pour faire sourire les mômes et joue les gros durs qui n'arrivent pas à s'imposer face à une gamine exigeante, du classique vous ais-je dit.
Entouré de seconds couteaux tous aussi pathétiques les uns que les autres, jouant bien évidemment des footballeurs écervelés aussi gentils que stupides, The Rock essaie tant bien que mal à amuser la galerie et à tenter de s'imposer dans la comédie, chose qu'il a beaucoup mieux réussi avec son rôle auto-dérisoire dans Be Cool. Des gags lourdingues, un petit rebondissement improbable et une morale Disney sauve sont donc au programme d'une comédie soft aux airs de déjà-vu. Bref, ce passage (quasi-obligatoire) à la comédie fleur bleue ne réussit à personne et surtout pas au spectateur.