Métamorphose narcissique
J'aime beaucoup le cinéma de Todd Haynes, lorsqu'il s'attache à porter sa caméra au delà du mur des apparences pour disséquer un certain "American way of life", et traquer les malaises et...
Par
le 26 janv. 2024
55 j'aime
8
Voir le film
Il n’y a malheureusement pas grand-chose à sauver dans ce film d’une vacuité sans nom hormis peut-être, la musique, composée par Michel Legrand en 1971 pour le film Le Messager et qui été réorchestrée pour l’occasion
Durant deux heures, Todd Haynes, réalisateur dont j’aime beaucoup les films habituellement, nous inflige un spectacle indigne de sa filmographie.
Pourtant, le pitch et le casting étaient prometteurs, le début plutôt intrigant on se dit qu’on va avoir un film poisseux, sulfureux, étrange, mystérieux avec ses lumières aux tons flous.
Malheureusement tout ça fait pschitt. Et plus on avance dans l’histoire avance, et moins on est convaincu, avec un scenario flirtant parfois avec le ridicule.
Alors oui, on comprend assez vite ce que veut nous raconter le film avec sa symbolique bien lourde. Mais, la sauce ne prend pas, la faute à un scenario bien creux et à des personnes qui ne le sont tout autant.
Constitué d’un enchaînement de séquences aussi peu passionnantes les unes que les autres, toutes filmées dans le même registre, May December est un beau ratage… Bien loin des chefs-d’œuvre de finesse et de sensibilité que sont Carol ou Loin du paradis.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste FILMS de 2024
Créée
le 28 janv. 2024
Critique lue 39 fois
1 j'aime
D'autres avis sur May December
J'aime beaucoup le cinéma de Todd Haynes, lorsqu'il s'attache à porter sa caméra au delà du mur des apparences pour disséquer un certain "American way of life", et traquer les malaises et...
Par
le 26 janv. 2024
55 j'aime
8
On ne peut pas donner tort au réalisateur Todd Haynes de reprendre le thème musical hantant et entêtant de l'excellent film de Joseph Losey, Le Messager (ayant remporté la récompense suprême à Cannes...
Par
le 23 janv. 2024
27 j'aime
7
Présenté en compétition au dernier festival de Cannes où il en est néanmoins reparti bredouille, le nouveau film de Todd Haynes, brillant réalisateur américain habitué de la compétition cannoise, a...
Par
le 11 janv. 2024
26 j'aime
11
Du même critique
Déçu par Le Mans 66, film dans lequel je n'ai vu qu-une banale histoire de rivalité, pleine de testostérone, de vroum vroum et de "c’est qui meilleur" ? Certes les voitures sont belles, la...
Par
le 16 nov. 2019
26 j'aime
1
Difficile pour moi de comprendre la quasi unanimité critique autour du film de la réalisatrice Carole Vignal dans lequel on suit une femme partie randonner dans les Cévennes sur les traces de son...
Par
le 20 sept. 2020
24 j'aime
2
Retour à Paris pour Klapish qui propose un film (en gros) sur le thème de la solitude des grandes villes et de l’impact du numérique sur nos relations humaines. Sans doute un film intéressant pour...
Par
le 15 sept. 2019
22 j'aime