Métamorphose narcissique
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Il n’y a malheureusement pas grand-chose à sauver dans ce film d’une vacuité sans nom hormis peut-être, la musique, composée par Michel Legrand en 1971 pour le film Le Messager et qui été réorchestrée pour l’occasion
Durant deux heures, Todd Haynes, réalisateur dont j’aime beaucoup les films habituellement, nous inflige un spectacle indigne de sa filmographie.
Pourtant, le pitch et le casting étaient prometteurs, le début plutôt intrigant on se dit qu’on va avoir un film poisseux, sulfureux, étrange, mystérieux avec ses lumières aux tons flous.
Malheureusement tout ça fait pschitt. Et plus on avance dans l’histoire avance, et moins on est convaincu, avec un scenario flirtant parfois avec le ridicule.
Alors oui, on comprend assez vite ce que veut nous raconter le film avec sa symbolique bien lourde. Mais, la sauce ne prend pas, la faute à un scenario bien creux et à des personnes qui ne le sont tout autant.
Constitué d’un enchaînement de séquences aussi peu passionnantes les unes que les autres, toutes filmées dans le même registre, May December est un beau ratage… Bien loin des chefs-d’œuvre de finesse et de sensibilité que sont Carol ou Loin du paradis.
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Créée
le 28 janv. 2024
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