Mazel Tov ou le Mariage par Maqroll
Un charmant film de Claude Berri au temps de sa jeunesse, quand il se permettait même de se mettre en scène en tant qu’acteur… Certes, il n’avait pas de réel talent d’acteur et pas beaucoup plus de metteur en scène mais ses intentions étaient pures : raconter sa vie à travers différents épisodes de son enfance (Le Vieil Homme et l’enfant) puis de sa jeunesse… C’est ici que l’on se situe avec ce Mazel Tov où il est promis à sa douce fiancée (délicieuse Élisabeth Wiener qui avait été peu de temps auparavant révélée par le téléfilm Les Illusions perdues à une époque où un téléfilm pouvait avoir des lettres de noblesse). La chère et tendre est pourvue d’un père impayable (Grégoire Aslan épatant) et d’une demi-sœur aînée improbable (Régine surprenante). Et puis, alors que tout le monde est d’accord, il va rencontrer une autre femme… Le reste est des plus conventionnels et le dernier quart d’heure est même carrément raté. Mais bon, ça se laisse regarder sans trop de déplaisir…