Film poétique sur l'amitié, la famille, l'ambition, New York.
On y retrouve un DeNiro à contre emploi par rapport à ce qu'il jouera par la suite
Harvey Keitel est fidèle à lui même.
Les autres acteurs jouent également bien.


Le film est tel un patchwork de fragments de vie et petit à petit l'histoire chemine vers une conclusion des plus sordides.


Bon ok... tout ça je pense que la plupart des gens l'ont ressenti... mais moi pas!


En fait je me suis royalement fait chier. C'est vrai, chaque scène en soi est sympathique, filmée avec justesse et beauté, mais dans l'ensemble il ne se passe pas grand chose. Il faut attendre 1h30 pour qu'enfin un des personnages s'active car jusque là, leur personnalité était 'endormie' pour la plupart, ils ne pensaient qu'à s'amuser...sans moi! Si on creuse, le film ne raconte pas grand chose, et les conflits sont si peu palpables qu'on se fiche des personnages. Durant le film on se demande où on va, et à la fin, on regrette de savoir...


C'est quand même fou, plus je regarde les films de Martin et plus je me dis qu'il est surestimé à mort! Il tente de délivrer des montages ingénieux des mises en scènes bluffantes, mais à la même époque je pense qu'il y avait un paquet de films bien plus couillus que les siens!

Fatpooper
2
Écrit par

Créée

le 7 mai 2011

Critique lue 2K fois

26 j'aime

14 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 2K fois

26
14

D'autres avis sur Mean Streets

Mean Streets
Gand-Alf
5

Little Italy.

Après une poignée de courts-métrages, un premier film quasi-amateur et un passage obligé par la case Roger Corman, Martin Scorsese signait son premier film marquant, "Mean Streets", vaguement inspiré...

le 3 mars 2013

84 j'aime

6

Mean Streets
Docteur_Jivago
8

Jumpin' Jack Flash

You don't make up for your sins in church. You do it in the streets. You do it at home. The rest is bullshit and you know it. C'est par cette affirmation que Martin Scorsese lance Mean Streets,...

le 9 nov. 2015

61 j'aime

2

Mean Streets
guyness
8

L'école de la rue

Mean Streets est le film fondateur de Martin Scorsese. C'est le premier d'une série assez imparable, un âge d'or qui culminera avec "Les affranchis" et déclinera très rapidement, à partir de Casino...

le 2 avr. 2011

54 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

121 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55