Parmi les choses qu'on sait, qui sont devenues normales parce qu'on ne peut rien y faire*

Oui on le sait déjà, et c'est important de s'en rappeler lors de notre utilisation des médias d'info : ils sont de plus en plus à finir rassemblés entre les mains de personnes dont la puissance n'est pas un hasard.

• Vincent Bolloré et ses fils (par le groupe Vivendi) possèdent entre autres (en plus de sociétés de transport en Afrique) Canal, Europe 1, Journal du Dimanche, Paris Match, CNews, C8, Hanouna, qui ont presque sponsorisé un nouvel homme politique haineux ces derniers mois
  [et l'un des fils Bolloré détient aussi la mise à disposition des annonceurs publicitaires qui diffusent notamment dans Le Monde]

  
  
  

• Bernard Arnault détient (notamment en plus de LVMH) le groupe Les Échos-Le Parisien, et il a par exemple fait dresser une liste des personnes de l'équipe de Fakir avec des infos sur eux, et fait intégrer une taupe parmi eux

  
  

(pour les deux exemples les plus concernés dans ce documentaire, mais il y a malheureusement aussi tous les autres : TF1 par le groupe Bouygues ; BFM TV et RMC par Patrick Drahi, qui a aussi Libération et l'Express par Altice Média ; groupe Le Monde et L'Obs par Xavier Niel, etc.)

Des richissimes et puissants hommes d'affaires pas toujours au clair avec la loi et l'éthique, qui vont jusqu'à inventer des mensonges, créer des faux procès aux journalistes qui s'y intéressent ; qui font jouer leurs contacts pour faire perdre de l'argent en cas de mécontentement. Et surtout, qui influent quand ils le veulent sur la ligne éditoriale de leurs médias pour prôner, défendre ou vanter les personnalités souhaitées, ou pour empêcher des informations d'État de sortir quand ces puissants sont en connivence avec les personnes concernées.

Je fais ici un récapitulatif de ce qui me reste principalement en mémoire. Ce n'est pas une critique de ce documentaire, qui est plutôt comme un article fouillé, sourcé, et présenté sous forme de vidéo.

Il nous témoigne une fois de plus d'un triste sort pour la liberté de la presse, pour notre accès à l'information, et pour les journalistes qui peuvent être parfois contraints ou empêchés d'informer.

* Sauf continuer à relayer cette anomalie, lire des journaux en choisissant nos sources et en les croisant