Câble

Tel devrait être le titre de ce film tant le mégalodon passe au second plan. Développons !

Megalodon. Comme tout adepte de films de requins, je me devais de voir cette oeuvre, dont le titre fait travailler les méninges tant il est trop souvent utilisé. 2018, je ne pense pas l'avoir vu. Je n'en attends pas grand chose et je ne suis pas déçu !

Produit par The Asylum, une société connue dans ce créneau, le film sortait une semaine avant The Meg. Coïncidence ? Pas du tout ! The Asylum est bien connue pour ses mockbusters comme Transmorphers ou Atlantic Rim. Et cette société n'est pas célèbre pour ses films de qualité.
Le film est réalisé par James Thomas connu pour... ben rien en fait. Pour l'anecdote, il a réalisé Tomb Invader et Battle Star Wars (toujours pour The Asylum). Côté casting, nous avons droit à un Michael Madsen peu présent et pas d'autres grandes figures connues.

Le scénario maintenant. Je vais expliquer pourquoi le titre était mal choisi. Apparemment la présence d'un requin préhistorique capable de broyer un sous-marin et mettre à mal un navire de guerre ne semble pas plus préoccuper les protagonistes que ça. Par contre, il est extrêmement important de faire avouer aux russes qu'ils étaient en mission secrète pour pirater les secrets du gouvernement via ce fameux câble sous-marin. C'en est ridicule tellement ils s'accrochent à cette idée !
Tout dans ce film s'enchaîne de manière incohérente et décalée, à tel point qu'on s'interroge sur ce qu'il est en train de se passer. Pourquoi et/ou comment ce bateau de la marine peut avoir les moteurs en rade alors que le megalodon n'a fait que tirer sur un câble de treuillage ? Désolant !
Parlons de la bête. Elle est plutôt bien faite, même si elle est moche de près. Un plan sympa, et le reste n'est qu'un recyclage de séquences identiques. Ce qui ne fait qu'accentuer le côté second plan de la créature.

En résumé, on a un film de piètre qualité qui ne prête même pas à rire.