Une offrande musicale par g0urAngA
Passablement critiqué lors de sa sortie au Festival de Locarno 2003, Mein Name ist Bach de Dominique de Rivaz possède un principal défaut: une mauvaise bande-son. Ce qui est impardonnable lorsqu’on sait l’incroyable qualité des récents enregistrements des musiques de Jean-Sébastien Bach. Sinon, la cinéaste suisse ne tente pas un remake d’Amadeus. L’histoire du canton de Leipzig est une approche complètement ratée intimiste et psychologique. Et c’est dans la relation du compositeur avec le jeune roi Frédéric II de Prusse que Dominique de Rivaz tente en vain de décrypter l’homme. Elle s’éloigne de l’image du musicien, de son génie, pour toucher à ses doutes, à ses colères, à ses faiblesses. Et si des anachronismes volontaires et des approximations historiques peuvent irriter, Mein Name ist Bach peut peut être touché par sa certaine subtilité et sa poésie...