Dérangée ? Probablement... Conne ? Sans le moindre doute
La réalisatrice, Keren Marciano, part du précepte qu'être vierge à 25 ans est le symbole du politiquement incorrect. Philosophiquement séduisant quand on considère que Lola n'est pas une Bridget Jones et qu'elle ne traîne donc pas derrière elle ses kilos en trop, ses cadavres de bouteilles et ses crises de larmes intempestives. La réalisatrice précise même que son héroïne est plutôt jolie, ouverte à la vie.
Parti de là, on peut en effet considérer que le cas de cette jeune fille est digne d'intérêt et que sa virginité peut en effet se poser en problème politiquement incorrect.
Seulement la réalisatrice a omis une petite précision : on commence le film, et au bout de trois minutes, on s'aperçoit que sa Lola est totalement conne. Et là, la belle théorie tombe à l'eau et la conclusion est vite trouvée : la connerie étant rarement soluble dans le temps, Keren Marciano peut d'ores et déjà s'atteler à l'écriture de "Mémoires d'une jeune fille dérangée 2".
Seul grain de sable possible pouvant venir mettre un terme à la virginité sans faille de cette tête à claques de première : l'homme aime l'alcool, et pour le coup il devra beaucoup beaucoup l'aimer.