Une jeune femme se remet du suicide de son mari violent avec qui elle était en pleine séparation. Sur le chemin de sa guérison, et alors qu’elle prend ses quartiers dans une grande maison isolée en pleine campagne anglaise, une ribambelle d’hommes viendront l’importuner, du plus primitif au plus lambda (gênant quand même). Alex Garland met de nombreux effets visuels bluffants au service d’une symbolique omniprésente à charge contre la masculinité toxique. Il film un personnage de femme auquel il est facile de s’identifier, urbaine et indépendante. De l’autre côté, tous les (stéréo)types d’hommes (tous interprétés par Rory Kinnear, véritable performance) font écho au masculin que notre héroïne a déjà connu et s’engendrent les uns les autres. Le climax (et dénouement) du film est prévisible mais assez jouissif. Le cinéaste tourne aussi certains comportements en ridicule et n’hésite jamais à se moquer quand c’est possible, mais il n'oublie pas de dénoncer les violences masculines et la réponse des forces de l’ordre.