Men in Balec
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MEN IN BLACK : INTERNATIONAL, quatrième opus de la saga, revient nous présenter les aventures de la fameuse agence, mais cette fois-ci, avec un nouveau duo et des lieux plus variés. Le résultat est mieux que prévu, mais le film reste aussi fade que n’importe quel blockbuster sans âme.
Le nouveau MEN IN BLACK laissait quelques fans en attente de nouvelles aventures extraterrestres mais, pari risqué, le choix a été fait de changer la totalité du casting et de situer l’action ailleurs qu’en plein coeur de New York et de nous faire visiter l’Italie, le Maroc, l’Angleterre ou la France.
Ce nouveau volume des Hommes en noir est donc celui du renouvellement, d’une volonté affirmée de redonner peau neuve à une saga légèrement vieillissante et ne pouvant plus réellement correspondre aux attentes des jeunes d’aujourd’hui. Choix intelligent alors que de prendre en têtes d’affiche Chris Hemsworth et Tessa Thompson, deux acteurs dont la célébrité provient quasiment uniquement des films Marvel. Commercialement, on peut difficilement faire mieux, mais artistiquement, peut-on en dire autant ?
Sans surprise, le charisme inexistant des acteurs fait incontestablement perdre en relief à une saga qui se reposait avant tout sur un duo détonant dont l’humour cynique était la marque fabrique. Ici, de simples blagues bêtes et méchantes en guise de changement, marquant encore une fois l’évolution vers le bas de MEN IN BLACK.
Finalement, malgré le renouvellement tant désiré, il semble presque impossible à MEN IN BLACK : INTERNATIONAL d’arriver à être un tant soit peu intéressant sans jouer sur la corde sensible et la connaissance de l’univers de la saga pour donner au spectateur le sentiment réconfortant de retrouver ses marques.
Sans les quelques touches faisant référence aux opus précédents, le spectateur se retrouve donc bel et bien face à un film marquant assez profondément sa séparation avec les précédents, certes, mais le tout est tout bonnement aseptisé qu’aucune qualité n’arrive à s’en dégager. MIB : INTERNATIONAL rejoint aisément la majorité des blockbusters de ces dernières années, un ramassis de fan-service creux ne changeant rien aux défauts toujours aussi ancrés, avec ici par exemple le pseudo-féminisme affiché qui ne fait même pas illusion aux yeux du spectateur, tendant même à devenir ridicule tant la tentative est grossière.
Qu’attendre d’un tel film qui ne fait qu’accumuler les problèmes, si ce n’est un peu de divertissement ? Pas grand chose sinon quelques instants pouvant sortir le spectateur du dépit dans lequel il se trouve, ainsi qu’un rythme bien géré compensant avec un scénario digne d’un enfant de dix ans.
MEN IN BLACK : INTERNATIONAL aurait sans aucun doute pu être pire. Si l’intérêt cinématographique est inexistant, le film a au moins le mérite de replonger le spectateur dans une ambiance quelque peu regrettée, et de fournir un divertissement moyen, flirtant tout autant avec la médiocrité que les blockbusters américains nous fournissent depuis plusieurs années.
Terence
Créée
le 17 juin 2019
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