Merlin l'Enchanteur est un souvenir d'enfance. Un souvenir toujours aussi vivace qui méritait bien que je m'y attarde avec un regard plus adulte, sur ce dessin animé qui date maintenant de 1963, un époque où mes parents balbutiaient à peine.
Merlin l'Enchanteur, c'est la magie face aux dangers que va confronter Merlin à Arthur. Entre ces moments où le héros se transforme en grenouille et sera poursuivi par un brochet qui rêve d'en faire son repas. Ce moment où notre héros en oiseau se voit poursuivi. Ou cet instant encore, plus léger, où Arthur découvre les affres de l'amour.
Pour un dessin animé de 1963, je suis justement encore énormément surpris par le charme qui s'en dégage, la fluidité de l'animation et surtout par les détails qui fourmillent en arrière-plan. Pour le coup, j'ai été transporté à une autre époque.
J'aime également toute l'énergie qui se dégage de ce dessin animé mais également le parcours très initiatique du récit. Merlin va faire découvrir une toute autre vie, bien plus noble que celle à laquelle est destinée Arthur. Mais c'est surtout un coeur pur qui va apprendre à découvrir la vie et à pouvoir régner sur une Angleterre alors sans roi, de manière la plus juste possible. Il y a certes un peu (beaucoup ?) de naïveté et de cliché dans le récit mais je passe tout de même outre.
On y retrouve également quelques références à Alice aux Pays des Merveilles (le chat rose) et peut-être d'autres dessins animés mais je dois dire que cela fait longtemps que je ne me suis pas attardé sur des des Disney plus anciens.
En attendant Merlin l'Enchanteur vieillit parfaitement bien et reste un excellent moment de cinéma d'animation.