Metropolis
8.1
Metropolis

Film de Fritz Lang (1927)

Métropolis, une ville futuriste. Le monde est divisé en deux parties : "la tête" (les penseurs riches qui dirigent Métropolis) et "les mains" (les simples ouvriers). Mais "les mains" veulent que leur condition de vie et de travail déplorables évoluent, menées par Maria (l'incroyable, la magnifique Brigitte Helm) qui prône le pacifisme et attend un médiateur qui permettra de faire le lien entre "les mains" et "la tête". Cette personne ne sera autre que le fils du dirigeant des machines.

Derrière cette histoire, dans le fond assez simple et manichéenne, le film nous donne à voir ce que l'on pourrait appeler des scènes visionnaires. Tout d'abord, la ville en elle-même qui est sans nous rappeler nos villes actuelles qui grattent le ciel. Mais aussi, la scène terrible, mi-songe, mi-réalité, où des ouvriers rasés, presque nus sont donné en pâtures à la monstre-machine en feu qui les engloutis ne peut que nous faire penser aux camps nazis. Mais également, Hel la femme-robot qui prend vie alors que nous sommes actuellement entouré de technologies.

Outre cela, ce film peut-être apprécié pour son aspect technique. Les effets spéciaux en étaient encore qu'à leurs balbutiements à l'époque, et réussir une telle prouesse est incroyable. Par cet aspect, il me fait penser à Intolérance. Mais de plus, (quoi qu'en dise mon copain qui s'est marré pendant touuute la séance) les acteurs sont incroyables. Là c'est du véritable cinéma muet (rapport à l'article que j'avais fait sur The artist où la prestation des acteurs m'avait plus sans m'épater), un jeu avec le corps et les expressions du visage incroyables, surtout Brigitte Helm.
Eléonore_Tain
9
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le 2 juil. 2013

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8 j'aime

Léo Iurillo

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8

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