9
Pure poésie visuelle...
Metropolis, libre adaptation du manga éponyme d'Osamu Tezuka publié en 1949, lui même inspiré du Metropolis de Fritz Lang, est une petite merveille d'animation, pionnière dans la fusion de...
Par
le 30 juin 2011
63 j'aime
8
⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.
Qui je suis ?
Metropolis ressemble au premier abord à ces films maudits en plein déséquilibre : production chaotique, technique déjà datée avant même sa sortie, doublé ici de l'héritage trop lourd d'un indéboulonnable éponyme. Et pourtant, de la même manière qu'il entame un dialogue fécond avec le manga d'Osamu Tezuka, ce Metropolis se pose comme un inextricable palimpseste du chef-d'oeuvre de Fritz Lang.
Metropolis est en effet inextricable tout d'abord au regard de son scénario tentaculaire dont les différents arcs ne parviennent jamais à se rejoindre, de même qu'à l'égard de ses interrogations absconses (ineptes ?) à l'égard de la robotique et de l'intelligence artificielle. Autant de lourdeurs qui n'existent qu'au service de l'extraordinaire expérience que propose le film.
Metropolis s'avère être un maelström sensorielle d'une beauté, d'une cohérence, et d'une ampleur phénoménale. Une expérience servie par une ambiance visuelle, sonore et émotionnelle dévorant tout autant les personnages que le spectateur prêt à se perdre. Car c'est bel et bien là que le film trouve sa complétude paradoxale, par la démesure totale dans laquelle il nous a donné un moyen d'entrer.
Metropolis est en effet inextricable tout d'abord au regard de son scénario tentaculaire dont les différents arcs ne parviennent jamais à se rejoindre, de même qu'à l'égard de ses interrogations absconses (ineptes ?) à l'égard de la robotique et de l'intelligence artificielle. Autant de lourdeurs qui n'existent qu'au service de l'extraordinaire expérience que propose le film.
Metropolis s'avère être un maelström sensorielle d'une beauté, d'une cohérence, et d'une ampleur phénoménale. Une expérience servie par une ambiance visuelle, sonore et émotionnelle dévorant tout autant les personnages que le spectateur prêt à se perdre. Car c'est bel et bien là que le film trouve sa complétude paradoxale, par la démesure totale dans laquelle il nous a donné un moyen d'entrer.
9
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les plus belles claques esthétiques, Les meilleurs films de science-fiction, Les meilleurs films d'animation japonais, Les films les plus tristes et Les meilleurs films d'animation (dessins, 3D, etc.)
Créée
le 21 déc. 2013
Critique lue 353 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Metropolis
8
"I can't stop loving you".
Ca faisait un bail que j'avais envie de voir Metropolis car il est souvent présenté comme étant un chef d'oeuvre de l'animation japonaise en plus d'avoir un coté SF accrocheur et travaillé. Et c'est...
Par
le 18 oct. 2013
23 j'aime
9
I can't stop loving you
C'est à Metropolis, une mégalopole futuriste où humains et robots cohabitent, qu'un inspecteur japonais, accompagnée par son jeune neveu, vient enquêter sur les activités louches d'un savant.....
le 7 juin 2015
21 j'aime
Du même critique
9
Qui je suis ?
Metropolis ressemble au premier abord à ces films maudits en plein déséquilibre : production chaotique, technique déjà datée avant même sa sortie, doublé ici de l'héritage trop lourd d'un...
Par
le 21 déc. 2013
1 j'aime
9
L'Apesanteur est un leurre
"Gravity" est une oeuvre comme on en voit de moins en moins, ce qui la rend d'autant plus jouissive. Dégraissé de tout élément superflu, d'une beauté à couper le souffle, le film joue de sa...
Par
le 24 oct. 2013
1 j'aime
7
Croisades ...
Un scénar' de bonne grosse actionade médiévale rapporté au niveau d'un individu secret et discret, une possible subtilité dans la manière d'agir tout en étant pris dans une spirale de missions toutes...
Par
le 21 déc. 2013
