de la vaillance du mauvais goût
Je le dis d'entrée : je n'ai jamais lu la bd concernant notre héros sur roues. Toujours est-il que le film exerçait sur moi un étrange attrait depuis longtemps. Sa moyenne me mettait tout de même mal à l'aise mais je me rassurais en pensant le voir comme un siimple divertissement. J'ai finalement compris les difficultés quand j'ai vu le nom de Luc Besson avoisiner le mot "scénario" au générique d'intro.
Michel Vaillant n'est pas un film de courses. C'est un film poussif de voitures qui peinent à présenter de la vitesse sans effets immondes pour en donner la sensation. Si je fais le bilan de ce que j'ai vu : un lot de personnages qui m'insupportent à commencer par les improbables tenues de modes du type. Je retiens notamment l'insupportable anglais à l'accent infernal ; je ne pensais pas que des gens oseraient encore le faire depui Jean Reno dans Godzilla.
Le scénario est un ramassis d'échecs à répétitions qui ne sert qu'à justifier des scènes de plus en plus ridicule (le lac gelé, la voiture qui explose parce qu'on a mis des petits cristaux dedans....) J'ai stoppé le film après leur arrivée sur le circuit à la seconde juste, sous risque d'élimination.
Au final, ce qu'il reste à Michel Vaillant, c'est sa musique plus que potable lorsqu'on prend la peine de trouver la BO composée par Archive, un rare groupe dont l'univers musical colle avec une incroyable aisance à l'image. Mais la encore, le film entrecoupe les musiques à tous les niveaux, gâchant notre dernier bon plaisir.
Mais quand le nom de Besson apparaît, même sous le simple scénario, peut-on encore voir le plaisir et ne pas sentir l'arnaque financière que risque d'être le film ?