Il serait aisé de taper sur Midnight Sun tant le film ne cache guère son postulat dégoulinant de bons sentiments. Et c’est là que l’œuvre de Scott Speer gagne un certain intérêt, dans la lucidité accordée au type de récit suivi ; alors tout est ultra prévisible, tout est ultra émouvant, oui. Mais réussir à toucher le spectateur en osant le premier degré relève non d’une prouesse – n’exagérons pas – mais simplement d’une forme de qualité due à sa franchise. Pas grand-chose de cinématographique là-dedans, juste une émotion jouée à la guitare, sincère.