Le sexe des poussins
Minari ne manque pas de potentiel et aurait pu donner la trame d'un western, si l'action avait été transposée un siècle plus tôt. Cette chronique d'une famille coréenne immigrée, venue se frotter au...
le 2 mars 2021
19 j'aime
3
L’un des films les plus passionnants et les plus discutés du Festival du film de Deauville de cette année était Minari de Lee Isaac Chung. Le film a remporté deux des plus grands prix à l’international et a reçu de nombreux éloges pour son chef Steven Yeun. Étoile montante, Yeun a suivi The Walking Dead avec plusieurs rôles impressionnants sur grand écran, notamment Burning, acclamé par la critique en 2018. Dans Minari, Yeun, 36 ans, fait équipe avec une superbe distribution pour raconter une histoire tendre qui laisse une marque inoubliable. C’est le cinquième film de Chung et de loin son plus personnel à ce jour. Inspiré par la naissance de sa fille, Chung a commencé à écrire des souvenirs de sa propre enfance dans l’Arkansas, la plupart d’entre eux datant de l’âge de 6 ans environ. Il a ensuite commencé à construire un arc narratif, plein de pépites autobiographiques mais avec sa propre histoire à raconter. Le résultat est sublime. Avec Minari, Chung réalise un film d’une beauté discrète et d’une intimité apaisante qui éveille l’âme.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-minari-le-reve-americain-est-tendre-bien-que-difficile/
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Pour une nouvelle decennie, il faut bien une premiere annee : 2020 [See in Kino], 46e Festival de Deauville (Les films vus et programmés) et Oscar du meilleur film 2021
Créée
le 15 déc. 2020
Critique lue 284 fois
D'autres avis sur Minari
Minari ne manque pas de potentiel et aurait pu donner la trame d'un western, si l'action avait été transposée un siècle plus tôt. Cette chronique d'une famille coréenne immigrée, venue se frotter au...
le 2 mars 2021
19 j'aime
3
Le sujet est précieux : une famille américano-coréenne décide de s’installer dans une petite ferme de l’Arkansas pour vivre leur "rêve américain". Comme l'écrit le synopsis, on y trouve la belle...
Par
le 5 févr. 2021
12 j'aime
3
Il y a de quoi craindre le pire à la vue de cette affiche baveuse et de l'étiquetage Sundance, où le film a tout raflé l'an passé, si bien mis en évidence. Mais, ragaillardi par mes dernières...
le 24 juin 2021
11 j'aime
Du même critique
La carrière d’Aretha Franklin, comme sa voix, est impressionnante et mémorable. Pourtant, au-delà de sa célébrité, elle était aussi une personne qui a lutté contre la maladie mentale, une enfance...
Par
le 8 sept. 2021
8 j'aime
Pourquoi les studios ne font-ils pas plus de films comme Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? C’est le type de long-métrage qui peut plaire à tout le monde, du cinéphile occasionnel aux...
Par
le 28 déc. 2020
8 j'aime
Les cinéphiles occasionnels, et peut-être même les plus dévoués, ceux qui essaient de suivre les tendances mondiales, peuvent entretenir des malentendus sur le cinéma iranien, pensant qu’il divise...
Par
le 27 juil. 2021
6 j'aime
2