L'argent en abondance a un effet plus frigorifique que la glace.
Alaska, dans une petite ville recouverte de glace, les citoyens découvrent trois baleines prisonnières de la glace. A partir de ce moment, l'ensemble du monde va se battre pour les libérer.
On pourrait s'attendre à une réalisation prônant l'écologisme uniquement pour plaire au spectateur, mais pas tant que ça. En effet pour ceux qui s’inquiéteraient des animaux dans le film, les baleines sont évidemment des robots. De plus après avoir fait quelques recherches sur le sujet, le réalisateur n'a pas fait d'arrangement au niveau du fond de l'histoire. Dans l'ensemble on peut effectivement dire que c'est tiré d'une histoire vraie (contrairement à d'autre).
Ensuite cette réalisation de Ken Kwapis n'est pas non plus sans réflexion. Il parle de la politique, de l'économie, de personnages lambda et de la médiatisation du sujet. Le spectateur suit avec attention les différentes parties du système qui s'expriment et se fait un avis. Tout cela est très bien amené dans le but de faire passer différents messages à qui veut bien regarder le film. Un point appréciable montre que les médias y sont pour beaucoup dans ce qui se passe dans le monde, car les personnes qui leurs font de l'audience c'est nous. Ainsi au lieu de regarder tout ce qui nous tombe sous les yeux, on pourrait choisir pour quels sujets il faudrait se battre.
Après même si tout cela est bien joli, ce long métrage reste quand même pour tout public. C'est à dire que la réflexion n'est pas poussée et donc n'incite pas le spectateur à aller dans leur sens.
C'est également le cas de la mise en scène qui reste des plus classiques. Même si le sujet porte sur les baleines, il aurait été appréciable de voir la beauté que peut offrir l'Alaska et ainsi amplifier le message sur l'écologie.
Pour le rôle de la militante de GreenPeace, interprété par Drew Barrymore n'aurait pas pu être mieux choisi. D'une part car elle joue très bien ce personnage, mais également car elle ressemble bien à ce que l'on pourrait attendre de cette organisation. De plus s'en parler de sa performance, il est marrant de retrouver notre détective en herbe Veronica Mars en journaliste.
En somme Miracles en Alaska n'a pas la maitrise pour atteindre son spectateur, mais à le mérite de faire passer un message.