Drame-comédie coréen à l'exécution simple mais efficace, Miracle in Cell No. 7 conte l'histoire d'un homme, Yong-gu, à l'intellect d'une enfant accusé à tort du meurtre et du viol d'une enfant. Yong-gu, qui vivait jusque là seul avec sa fille, en est alors séparé. Heureusement, grâce aux compagnons de cellule avec qui il se lie, Yong-gu parviendra à faire venir sa fille en prison discrétos (ou pas) pour la voir, et ce à maintes reprises.
Miracle in Cell No. 7 est un film mélangeant drame et comédie à la sauce coréenne. Si la réalisation dans son ensemble n'a rien de spécial, elle reste efficace et sert le propos du film, de même que la musique. Et un point fort du film sera bien évidemment son scénario, et également ses personnages. Parce que le but de Miracle in Cell No. 7, c'est de balader le spectateur entre rire et larmes, alternant entre un comique parfois naïf, des scènes de bonheur émouvantes, et des scènes franchement déprimantes. Et il le fait bien.
Sans qu'il y ait de performance extraordinaire, les acteurs sont bons dans leurs rôles, assez dedans sans en faire trop, et le flow de l'histoire bien amené.
Mais la vraie force du film c'est son traitement de la fatalité. Cette façon qu'il a de se moquer du spectateur qui espère, qu'il a de lui donner du rire, du bonheur, de l'espoir quand bien même la fin est inéluctable. Une fin qui se rêverait Happy End. Mais hélas non.
Car à mon sens le film ne se termine pas bien. J'ai terminé le film en ayant envie de crier ma colère contre le système judiciaire et la bêtise humaine, la volonté de vengeance. Après 2 heures à faire faire des loopings à mes émotions, le film s'est permis d'enterrer mes espoirs.
Bref, le Miracle in Cell No. 7 est un film qui joue sur les émotions du spectateurs. Et si c'est sa force, c'est aussi en un sens une faiblesse : Celle ou celui qui n'accrochera pas au début, le trouvant trop larmoyant ou gnangnan passera sans doutes 2 heures à s'ennuyer.
Mais de mon point de vue : comment ne pas accrocher? Un film à voir!