Ce cinquième volet cinématographique de la licence "Mission: Impossible" est un très bon cru. Film d'action réussi, dans le sens où les scènes d'action ne sont ni frénétiques, ni fatigantes, ni envahissantes, tout en étant prenantes et très présentes (j'en ai fini avec mes trucs en "antes"). C'est sobre, bien dosé, amusant (si, si) et efficace. On ne se fait jamais chier. Film d'espionnage réussi aussi, avec scénario tordu juste ce qu'il faut et rebondissements toujours bienvenus. On se fout que tout un tas de choses semblent improbables (c'est du cinéma, bordel ! Et puis c'est dans le titre) et on se laisse porter avec plaisir par la haute tenue de l'ensemble. La Bond girl… oups, pardon… l'alter-ego féminin du héros incarné par Tom Cruise (étonnamment impeccable), la magnifique Rebecca Ferguson, une révélation, est absolument parfaite dans son rôle d'agent de haute volée dont on ne sait jamais si elle joue simple, double ou triple jeu. La grande classe.
Bref, du blockbuster qui vaut le coup et le détour (ça se fait rare), qui remplit parfaitement sa mission de divertissement, à voir sur grand écran pour plus de plaisir, bien évidemment.
(P.S. : mon petit lapsus bondien n'est pas innocent, tant le film fait parfois penser à un James Bond réussi. Décidément, il n'y a plus que James Bond qui ne sache plus faire du James Bond... Parce qu'entre Kingsman : services secrets et ce Mission: Impossible – Rogue Nation, je fus servi, cette année, question bons remplaçants !)