Dans ce film que l'on pourrait qualifier de mauvais, se croisent et se succèdent toutes sortes de clichés aussi peu supportables les uns que les autres. Nous pouvons voir dès le début la jeune cadre dynamique parisienne (cet intitulé étant à lui seul tout un merveilleux programme) venant d'un milieu aisé, ne traînant qu'avec des gens aisés issus eux mêmes de milieux aisés bref un cadre idyllique pour tout ce petit monde. La grande multinationale elle même caricaturale ne pense qu'à rouler les "petits" et les ignorés en l’occurrence ici le tenancier basque d'une petite boutique du pays basque qui est, comme dans tout bon navet français, sensiblement diminué puisque pronvincial. Le film heureusement ne s'arrete pas là et la jeune femme tente evidemment d'arnaquer le petit tenancier en faisant preuve de nombre de bourdes incroyables puisque comme dans les meilleurs films francais c'est une cruche, enfin plutot une belle cruche mais tout de meme une cruche. Evidemment me direz vous les deux protagonistes se rencontrent: la belle jeune femme (légère à souhait) venant de paris rencontre le beau et séduisant jeune homme basque, terroriste de surcroit puisqu'étant basque. S'il y avait une seule chose à retenir de ce film, en dehors des nombreux clichés, c'est cette merveilleuse histoire avec un brin d'amour ou la belle cruche rencontre le basque diminué indépendantiste chauvin et bien sur à moitié terroriste.
Si j'avais à résumer ce film je le décrirais comme un doux mélange entre bienvenu chez les ch'tis et la cruche s'habille en prada.