Sibylle, jeune et ambitieuse working girl en couple avec un imbuvable arriviste, est envoyée par sa boite à Bayonne pour mettre la main sur un bien immobilier parfaitement situé appartenant à un vieux basque un peu gâteux.
Manque de bol, son fils, Ramuncho, le chanteur d'opérette, vendeur d'espadrilles, ex-terroriste de l'ETA qui sort de prison, n'est pas de cet avis. Et Ramuncho étant très beau-gosse, Sibylle va vite comprendre (enfin après une très laborieuse heure de film) que la Pays basque c'est beau, c'est authentique, et c'est tellement mieux que sa vie parisienne.
Bon, c'est plus un résumé qu'une critique mais je pense que ça vous aura suffi à situer le niveau de ce film, qui n'a rien à faire dans une salle de cinéma.
Tous les clichés sont réunis : parigots méprisants, villageois bourrus mais au grand cœur, ex-femme jalouse, policiers dépassés, jolis paysages, pseudo-critique du capitalisme pour faire un peu "social", romance à l'eau de rose déjà vue mille fois, sans oublier le plan de fin en arrêt sur image où tout le monde saute en riant...
A la limite, si nous aussi on riait un peu, ça aurait pu être un honnête divertissement sans prétention. Mais il faut être très bon public pour juste sourire une fois ou deux. Pour donner un ordre de comparaison, "Bienvenue chez les Chtis" (dont "Mission pays basque" est une sorte de copié-collé en changeant de région) est un chef d’œuvre.
J'espère que le réalisateur retrouvera rapidement un travail dans un secteur qui lui convient mieux, comme par exemple la vente de gâteaux basques sur le marché de Sare.