Je vais le dire cash : si le scenario, façon Ocean's eleven à Chartres, n'est pas trop mal ficelé, ce (télé)film ne brille clairement pas par sa mise en scène ou sa direction artistique. Même si certains plans font illusion, l'image reste digne d'une publicité Carglass ou d'un épisode de Julie Lescaut.
Les seconds rôles, malgré un casting plein de gens talentueux (Youssef Hajdi, Younes Boucif, Grégoire Colin...), sont quasiment tous sous-développés, sous-exploités, quand ils ne sont pas juste caricaturaux.
Alors pourquoi un 6/10 me direz-vous ?
Tout simplement parce que que le film est un festival pour les amateurs de la star montante Raphael Quenard. Et j'en fais partie.
L'acteur, révélé par les séries HP et Family Business et des films comme Chien de la casse, apporte tout son charme et sa singularité à un personnage a priori insupportable. Sa gestuelle singulière et son bagout en roue libre donnent lieu à des moments particulièrement drôles.
Omniprésent en tant que narrateur et protagoniste principal, il éclipse tout le reste de la distribution, à commencer par sa "co-star" Igor Gotesman, totalement absent dans le rôle de l'acolyte-meilleur ami-faire-valoir. Même déception concernant Agathe Rousselle (la révélation de Titane) ou Antoine Gouy (vu dans Lupin ou Bienvenue au Gondwana). Tous se font manger par la prestation "bigger than life" de Quenard, qui vole les scènes comme son personnage vole les parfums de Breuil.
Avec panache.