Confessions intimes, le film
Je suis sacrément déçu par ce film, sur le papier cela laisser présager quelque chose d'intéressant, après "Spring Breakers" je comptais beaucoup sur Harmony Korine, et "Mister Lonely" ne m'a pas vraiment enthousiasmé, loin de là ...
Il raconte l'histoire d'un sosie de Michael Jackson, vivant seul à Paris, qui se voit invité dans une communauté d'autres sosies, on remarque même l'excellent Denis Lavant en Charlie Chaplin, mais voilà en fait le scénario ne va nulle part, et puis le parallèle avec les nonnes je n'ai pas du tout compris, je préfère ne pas trop m'attarder sur ces passages. Cette histoire de groupe cherchant un sens à leur existence sous l'enveloppe d'un autre pour mieux se trouver eux même, je n'y ai pas du tout cru, trop théâtral, pourtant le début du film est plutôt sympathique avec ce jeune homme fan du King of Pop, solitaire et sensible, cherchant a gagner sa vie, le premier quart d'heure est vraiment bon, ensuite on coupe la trame pour une séquence étrange dans un avion avec des bonnes soeurs plus que surréaliste, je me suis dit que ça sentait le pâté déjà ... À juste titre puisque suite à l'arrivée dans cette communauté de sosie, le rythme devient pire que lent avec des séquences autant interminables qu'inutiles pour la plupart, je déteste me retrouver dans ce genre de film se foutant de ma gueule, on croit que l'intrigue va évoluer, qu'il va se passer un événement déterminant alors qu'en fait rien du tout, juste une succession de situations sans intérêt faisant stagner le film. La bande son est horripilante, je n'ai vraiment pas aimé, souvent ce qui me sauve habituellement de ce genre de visionnage chiant, comme dans les deux derniers S. Coppola, mais là niet, je ne vois que l'interprétation acceptable et quelques bribes de réalisation brillantes pour signaler quelque chose de positif dans ce "Mister Lonely". Mais en même temps je n'ai pas forcement envie de le saquer, la démarche de Korine était sans doute louable et il voulait faire passer un message sur notre rôle en temps qu'être humain propre et singulier, mais moi personnellement je n'ai pas compris son sens c'est tout, je suis totalement passé à côté, mais en même temps le film l'a bien cherché ...
Allez 1-1 la balle au centre, je réessayerai une dernière fois avec le réalisateur et son "Julien Donkey-Boy", je n'ai pas envie de rester sur ce ressenti.