L'Amérique au jour le jour....
Ali et Evan trafiquent sur les routes entre les Etats-Unis et le Canada, avec l'aide de Bone, le jeune fils d'Ali. Le jeune couple prend de plus en plus de risques. Mobile homes est un drame...
le 2 mai 2018
4 j'aime
Peu de mots échangés dans ce film organique, mais beaucoup de coups et d'étreintes. C’est qu’il s’agit moins de vivre que de survivre pour Ali (Imogen Poots), très jeune mère d’un fils de huit ans (Frank Oulton), et son petit ami aussi économiquement instable qu’elle (Callum Keith Rennie). Le trio, qui rêverait de vivre d’amour et d’eau fraîche mais qui doit aussi s’assurer d’un toit et d’une pitance quotidiens, est saisi dans ses pérégrinations à la frontière étatsuno-canadienne par une caméra aussi mobile que lui, capturant au plus près ses joies, ses doutes, ses colères. Cette prise de vue remuante, au propre comme au figuré, n’est pas pour autant énervée. Le réalisateur Vladimir de Fontenay sait créer des bulles contemplatives dans lesquelles il capte, sur la planante musique de Matthew Otto, les incomparables moments de magie inhérents à une vie d’aventure. Le talent de ses interprètes, tous sublimes, fait le reste du charme de cette poignante odyssée de déclassés canadiens.
Créée
le 7 mai 2021
Critique lue 80 fois
D'autres avis sur Mobile Homes
Ali et Evan trafiquent sur les routes entre les Etats-Unis et le Canada, avec l'aide de Bone, le jeune fils d'Ali. Le jeune couple prend de plus en plus de risques. Mobile homes est un drame...
le 2 mai 2018
4 j'aime
Deuxième long-métrage, après l’inédit Memoria, le réalisateur français Vladimir de Fontenay filme une version longue d’un de ses cours métrage Mobile Homes. Découvert en 2017 à la Quinzaine des...
Par
le 3 janv. 2019
1 j'aime
La critique complète : http://cinecinephile.com/mobile-homes-realise-par-vladimir-de-fontenay-sortie-de-seance-cinema/ [...] Comme dans la tradition du cinéma d’auteurs américain indépendant, il est...
le 16 avr. 2018
1 j'aime
Du même critique
Un homme (Géza Morcsányi) et une femme (Alexandra Borbély), handicapés chacun à leur façon, aussi farouches que des animaux sauvages, se croisent tous les jours sans arriver à créer de lien...
Par
le 24 avr. 2020
5 j'aime
1
A voix haute ne se raconte pas. Il se vit. Si le documentaire est à ce point une expérience viscérale, c’est qu’avant de terminer en point d’orgue sur les médusantes performances des candidats lors...
Par
le 23 mai 2020
3 j'aime
2
Après avoir rassemblé les deux premiers court-métrages des aventures de Wallace & Gromit dans Les inventuriers, le distributeur Folimage nous propose cette fois-ci de (re)découvrir le troisième...
Par
le 24 avr. 2020
3 j'aime