L'Amérique au jour le jour....
Ali et Evan trafiquent sur les routes entre les Etats-Unis et le Canada, avec l'aide de Bone, le jeune fils d'Ali. Le jeune couple prend de plus en plus de risques. Mobile homes est un drame...
le 2 mai 2018
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Deuxième long-métrage, après l’inédit Memoria, le réalisateur français Vladimir de Fontenay filme une version longue d’un de ses cours métrage Mobile Homes. Découvert en 2017 à la Quinzaine des réalisateurs, ce road-movie dresse le portrait d’un couple à la dérive vivant d’activités plus ou moins légales encombré d’un enfant de 8 ans, sillonnant les routes à la frontière du Canada et des États-Unis.
À travers une mise en scène épurée, Vladimir de Fontenay montre l’Amérique profonde des laissés-pour-compte et leur survie. Des plans caméra à l’épaule aux gros plans, il est au plus proche de ses personnages. On pourra reprocher quelques effets de mise en scène inutiles, mais la beauté de certains plans ainsi que la photographie compensera largement ce petit défaut.
Mobile Homes puise sa force dans son histoire et la consistance de ses personnages.
On suit la vie compliquée de cette mère courage, entre sa relation toxique dont elle voudrait s’échapper, et son amour pour son fils à qui elle souhaiterait donner une vie « normale ». Pour incarner le personnage d’Ali, l’actrice Britannique Imogen Poots. Aussi bluffante qu’attachante, elle porte et illumine littéralement le film. Mention spéciale pour Frank Oulton, jouant le rôle de Bone (le fils) avec beaucoup de tendresse et de sincérité. Acteur non professionnel, c’est son premier film au cinéma.
Malgré quelques imperfections, Mobile Homes mérite le visionnage pour la beauté du voyage et la performance de son actrice principale. Un film bouleversant.
Créée
le 3 janv. 2019
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