Julie, bientôt 30 ans, n’arrive pas à se fixer dans la vie. Alors qu’elle pense avoir trouvé une certaine stabilité auprès d’Aksel, 45 ans, auteur à succès, elle rencontre le jeune et séduisant Eivind.
Présenté au Festival de Cannes où il est reparti avec le prix d’interprétation féminine pour Renate Reinsve, Julie en 12 chapitres est la belle découverte de cette fin d’année.
Mis en scène par le réalisateur norvégien, Joachim Trier (Oslo, 31 août, Thelma,), le film dresse le portrait d’une femme en quête de sens, aussi bien professionnellement qu’en amour. Chaque chapitre traite de moments de vie ou passages du personnage, surtout concentrés sur sa trentaine. On y aborde le couple, le sexe, le travail, la maternité, l’écologie, la famille.
Le réalisateur joue avec les codes de la comédie romantique et sentimentale via une réalisation toute en légèreté et en inventivité, l’utilisation de la voix off renforçant notre attachement au personnage, et à la sensation de se reconnaître en elle. Le film bénéficie également d’une très belle photographie.
Devant la caméra, les parfaits Anders Danielsen Lie et Herbert Nordrum mais surtout la révélation Renate Reinsve. Elle illumine littéralement le film.
Aussi drôle qu’il est émouvant, Julie (en 12 chapitres) dresse un portrait de vie aussi touchant que mélancolique. Un film sublime.