Moi l'infâme.

Première animation américaine réalisée en France par le tandem de cinéastes Pierre Coffin (Les Minions) et Chris Renaud (Comme des bêtes) avec le studio français Illumination Mac Guff. Le film suit l'histoire de Gru, un méchant tapi dans son horrible demeure qui prépare le plus gros casse de tous les temps avec ses minions. Un jour trois charmantes gamines croisent sa route, elles sont orphelines et pourraient bien changer la vie du vilain. Universal Pictures International a eu la bonne idée de confier son film en indépendant à des animateurs français pour ce premier chapitre de la franchise Moi, moche et méchant qui comprend ensuite Moi, moche et méchant 2 de Pierre Coffin & Chris Renaud en 2013, Moi, moche et méchant 3 de Kyle Balda, Pierre Coffin & Éric Guillon en 2017 ainsi que les spin-off préquels intitulés, Les Minions de Kyle Balda & Pierre Coffin en 2015 & Les Minions 2 : Il était une fois Gru de Kyle Balda & Brad Ableson en 2020.
Une collaboration fructueuse qui permet de rehausser l'humour débridé du film d'une fantaisie toute frenchie, et qui doit beaucoup à l'irrésistible interprétation vocale de doublage des acteurs Gad Elmaleh (Chouchou, Pattaya) en V.F & celle de Steve Carell (40 ans, toujours puceau, The Big Short : Le Casse du siècle) en V.O pour interprété Gru. Ainsi qu'Éric Métayer (À l'heure où les grands fauves vont boire) en Vector et Jonathan Cohen (Amour et Turbulences) en Dr Néfario. Sans oublier les deux réalisateurs Chris Renaud et Pierre Coffin qui sont les voix officielles des Minions, ces petits personnages drôles et attachants.

Papuche !

Dans un agréable quartier de banlieue, une maison noire avec une pelouse en décomposition. Une vaste planque est dissimulée sous cette maison, à l'insu des voisins. Entouré par une petite armée de sous-fifres, nous découvrons Gru, qui prépare le plus grand cambriolage de toute l'histoire. Il va voler la lune!. Gru affectionne toutes sortes de sales joujoux. Il possède une multitude de véhicules de combat aérien et terrestre et un arsenal de rayons immobilisants et rétrécissants avec lesquels il anéantit tous ceux qui osent lui barrer la route... jusqu'au jour où il tombe nez à nez avec trois petites orphelines qui voient en lui quelqu'un de tout à fait différent : un papa...

Ha ha ha buss. Hi hi hi buss. Hey hey hey buss !

Première incursion d'Universal Pictures International et Illumination Entertainment dans l'animation en images de synthèse, se hisse au niveau des grands crus de Pixar et Dreamworks, les infatigables premiers de la classe. Un blockbuster de l'animation au budget de 69 millions de dollars, véritable succès fracassant à plus de 543 millions de dollars monde. L’histoire est plutôt originale, les gags sont nombreux, soutenu par une armée de minions et fonctionnent aussi bien sur les adultes que pour les enfants le tout rythmé par les hits de Pharrell Williams. Une bien belle réussite française.

Banana !