Ce titre ne vous inspire rien? Et bien à moi non plus!
Le titre est toutefois révélateur du reste du film, qui n'a rien à raconter mais qui essaye tout de même désespérément de nous intriguer.
Le plus gros point noir de cette "œuvre" (je devrais dire cette "daube") est que le réalisateur n'a pris aucun parti artistique.
Le désert, par exemple, est filmé d'une manière totalement neutre: il n'est ni beau, ni laid, ni grand, ni menaçant, ni rien du tout.
Ce constat peut être étendu aux personnages, qui ne seront jamais présentés (on ne sait pas trop ce qu'ils font, ni qui ils sont), ce qui empêche le spectateur d'éprouver le moindre intérêt pour eux.
Tout est abordé de manière superficielle, les dialogues sont plats et n'essayent même pas d'être intelligents, on ne ressent aucune tension, les personnages sont tous des caricatures et l'histoire est d'une banalité confondante, jugez plutôt:
Un riche producteur/scénariste/acteur (on ne sait pas trop...), le Julien Doré américain, part tout seul dans le désert pour souffler un peu, car il possède tout, est très riche et a donc une vie de merde. Il rencontre alors un clochard/hipster/le diable (on ne sait pas trop...) avec qui il s'embrouille.
Le clochard/hipster/le diable va alors vouloir se venger, et retrouve Julien Doré à LA pour le tourmenter, mais comme ce dernier s'en fout de la life et n'a peur de rien, le "vengeur démoniaque" passe tout de suite à la manière forte, et le surprend un soir dans son appartement pour lui donner des coups de bâtons (après avoir tué Whalberg, qui signe ici définitivement la fin de sa carrière)
Tout est plat, cheap, sans émotion, plus que prévisible (j'aurais pu écrire le scénario moi-même...), et nous devinons aisément un amateurisme total de la part du réalisateur.
L'intention de ce dernier était en effet de nous faire ressentir de la tension (et non de nous faire rire), et force est de constater qu'il échoue totalement dans sa tentative.
C'est dommage, les ingrédients étaient pourtant réunis pour faire quelque chose de correct, et non un "thriller du pauvre"...