Molle ? Oh non, forte, très forte
J'évoquais ce matin au travers de "Demain, Alger ?" (de Amin Sidi-Boumediène / 2011) les énormes difficultés rencontrées par les cinéastes algériens à exister, difficultés dues à l'absence de financement.
C'est donc en passant par des capitaux français que la réalisatrice Sofia Djama a pu tourner au pays et dresser un portrait sans fard de la société algérienne, en pleine déliquescence à la fois économique et morale. Il y a dans les instants de vie de sa si belle héroïne une dénonciation de la place de la femme dans cette société, mais tout le mérite de la réalisatrice est de ne jamais tomber dans le manichéisme.
Honnête, fort et courageux.