L'idée de départ fait très allégorie grecque avec cette entité invisible vivant une historie d'amour avec une aveugle, cela fait également penser aux écrits fantastiques de Mérimée ou Gautier. La mise en scène et le découpage des scènes, tout cela est stylisé voir même maniéré, il y a un côté sensoriel dans ces images. Mais le récit ne décolle jamais vraiment, on fini par se détacher de cette histoire essentiellement à cause de la pauvreté des dialogues, peut-être même de la direction de jeu dans un premier temps car ensuite lorsque arrive la très jolie Fleur Geffrier qui devient quasi l'unique prestataire, c'est mieux.