Terence Stamp, what have you done, lad?
Nous sommes en 2003. Les ZAZ sont en pleine déliquescence, on ne voit plus vraiment de films de Jerry Zucker ou Jim Abrahams (Mafia ! et Rat Race étant des films franchement loupés).
Faut-il donc compter sur David Zucker pour rappeler au monde qu’à un moment, son groupe dominait la comédie américaine ? Ce n’est pas avec Mon Boss, sa Fille et Moi qu’on va le faire en tout cas, tant le film est un scandale en tous points. Peu de films parviennent à tenir la route pendant les 90 minutes et il se trouve que celui-ci y arrive. En effet, c’est pathétique de bout en bout. Démarrant par une chanson des Barenaked Ladies, comme toute comédie pourrie qui se respecte, le film va ensuite garder ce cap de nullité, en passant par des gags réellement offensants car manquant de discernement (la fille qui a son cerveau qui coule à la Sailor & Lula ou le type cocu qui tente se pendre…) et surtout d’intérêt. Les acteurs sont tous très nuls (sauf Terence Stamp, qui doit apparaître pas plus de 10 minutes), même Michael Madsen qui s’amuse à pisser sur Ashton Kutcher. Imaginez le niveau du film. C’est mal rythmé, c’est mal écrit, réalisé avec les pieds et surtout incroyablement agaçant et ennuyeux.
Mon Boss, sa Fille et Moi n’est pas le retour gagnant des ZAZ mais une énième déception, un nouveau film complètement raté qui ne mérite que l’oubli et le mépris.