Run Away From Portia
À intervalles réguliers, je parcours le shop de la Switch à la recherche d'un jeu-doudou, un Stardew-like avec un gameplay routinier, une DA mignonne et un sound design léché. Après de longs...
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le 13 mars 2021
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Je cherchais de vieux classiques sur Netflix et je suis tombée sur celui-ci que j'ai lancé sans grande conviction. Assez rapidement, la tête à claques du jeune premier et la transformation de l'amitié d'Angela et Gigliola en rivalité amoureuse m'ont irritée. J'allais arrêter quand Gigliola est rentrée à Naples. J'ai trouvé sa famille attachante et surtout la conversation au restaurant avec son père étonnamment chargée de bienveillance. Par curiosité, j'ai continué et je me suis laissé prendre aux rebondissements vaudevillesques. Si je suis allée jusqu'au bout, c'est parce que j'ai été vraiment surprise par l'attitude extrêmement positive de tous les personnages qui gravitent autour de la romance centrale. Habituellement, ce sont les personnages secondaires (parents, épouse légitime, etc.) qui font tout pour contrarier les projets des amoureux…
… et pour une fois, ce sont les parents de Gigliola qui l'aident à retrouver celui qu'elle aime, empêtré dans un mariage arrangé. Ils dédramatisent constamment la situation. Lorsque Gigliola fait croire qu'elle est une princesse en s'installant provisoirement dans le palais de Don Alfonso, après quelques gags, le maître des lieux et l'une de ses amies jouent le jeu et se font passer pour les parents de la jeune fille (dans une abolition des différences de classe comme seul le merveilleux peut en produire). Enfin, Angela, la meilleure amie dont Gigliola aime le fiancé, vient à eux alors qu'ils n'osent pas s'avouer leur amour pour reconnaître que ni elle ni lui ne désiraient ce mariage et que Luis sera bien mieux avec Gigliola. Elle bénit leur union puis va retrouver le frère de Gigliola, chauffeur, dont elle s'est éprise. Finalement, même les nobles Napolitains se marient.
Très surprenantes et assez rafraîchissantes, au fond, cette bonhommie et cette bienveillance générale ; ce n'était pas un mauvais moment.
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le 6 avr. 2023
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