Mon Noël en Alaska
4.6
Mon Noël en Alaska

Téléfilm de Jonathan Wright (2018)

La télévision ne connaît pas la crise de foie !

Tous les ans, c'est pareil. Certaines chaînes, pour ne pas les nommer, diffusent des téléfilms américains de Noël (comme celui-ci présent passé il y a quelques jours) qui arrivent comme des avalanches presque deux mois à l'avance dans leurs programmes. Et on en boufferait jusqu'à fin janvier de l'année suivante si il était décidé de tous les regarder.


Et tous les ans, le même scénario pour tous (ou presque) : Une belle jeune femme célibataire est surmenée entre sa vie privée et sa vie professionnelle dans ses préparations du réveillon de Noël et comme par hasard, elle rencontre un bel homme - célibataire - avec une belle gueule et habillé d'une chemise à carreaux (souvent). Évidemment, le beau prince à la gueule de mannequin au grand cœur et mal rasé parfois pour donner un look plus viril se rend serviable. On voit le dénouement final arriver depuis le Big Bang.


Tout est servi dans de belles lumières, une musique romantique avec des coulis de piano et de violons pour refléter les sentiments de la belle âme humaine fraternelle (à l'américaine) et plus si affinité. Les maisons sont décorées, chargées de décorations lumineuses à faire exploser la consommation d'électricité du Bangladesh sur deux siècles en un seul soir.


Un détail remarqué : les voix françaises féminines sont les mêmes tous les téléfilms confondus dans ce que j'ai pu entrevoir dans le genre devenu envahissant. Les doubleuses n'ont-elles pas les molaires qui baignent après toutes ces années à calquer les paroles sur les godiches américaines engoncées dans leurs pulls d'hiver ?


Assez parler de ces horreurs sucrées, tellement sucrées qu'on en attraperait du diabète sévère au bout d'un quart d'heure de visionnage. Si vous vous risquez dans le vice, prévoyez des piqûres d'insuline. Des caisses !


Et Mon Noël En Alaska ? Je ne sais pas comment ça a commencé et je n'ai pas cherché à savoir comment ça finit. Ces téléfilms sont tous pareils. Au bout d'un moment, le contenu de l'estomac risque d'entrer en ébullition, sans parler de l'idée d'homicide dont l'étincelle pourrait enflammer la boîte à pensée devant l'abondance télévisuelle de bonté humaine à comparer à de l'engraissement commercial et abusif.


Bonne fin d'année !

MonsieurScalp
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le 28 déc. 2019

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MonsieurScalp

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